L’ambivalence de la jeune fille dans La fiera de Marie Susini : les enjeux de la socialisation à l’adolescence

Research output: Contribution to journalArticleScientific

Abstract

En sociologie, l’idée que l’ambivalence est particulièrement forte dans lestransitions entre différents statuts d’un individu est récurrente. L’ambivalence résultedu fait que la conformité avec les exigences d’une des positions que la personne détient implique simultanément la non conformité avec les exigences d’une autre position. Les enjeux pour les jeunes filles sont de taille dans cette transition. Les ambivalences des filles dans l’oeuvre de Susini découlent du fait qu’elles veulent, d’un côté, se libérer de l’emprise de leur mère et que, en même temps, elles manifestent une certaine réticence à l’idée de passer de l’état de jeune fille à l’état de femme. Leur crainte est due au fait qu’elles n’ont pas de systèmes de référence auxquels elles pourraient adhérer. L’inhibition de la structuration de l’image du corps de l’adolescente par la domination symbolique exercée par la mère constitue une des déterminations socioculturelles les plus importantes prescrivant le « devenir-femme » dans l’oeuvre de Susini.Dans cet article le cas du roman La fiera (1956) « sera étudié ».
Original languageUndefined/Unknown
Pages (from-to)69–79
JournalSynergies Pays Riverains de la Baltique
Volume10
Publication statusPublished - 2013
MoE publication typeB1 Article in a scientific magazine

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